La table d'Olivier Nasti

Sous-titre

Olivier Nasti

Lui c’est le daron, le patron, l’homme qui donne le la de la scène alsacienne actuelle. Celui qui a réinventé – bien avant que le mot serve à toutes les sauces – cette gastronomie du terroir, généreuse parfois jusqu’à l’excès, pour en faire une cuisine d’élégance et de finesse. Olivier Nasti a ouvert le Chambard, qui abrite à la fois un hôtel, une winstub et un restaurant, il y a vingt-et-un ans. Ses assiettes n’ont pas pris une ride et ses associations volontiers complexes (notamment son omble chevalier, écrevisse, escargot, quenelle de brochet, soupe de persil, œufs de poisson) restent toujours sur le fil de l’épure. Un équilibre maîtrisé qui donne sa pleine mesure sur les gibiers, chassés par le chef lui-même. Loin, très loin des clichés de la venaison en sauce, Nasti touche au sublime en servant un chevreuil tout juste rosé avec une mousse de bourgeons de sapin, nourriture favorite de l’animal. La carte des vins élaborée par le sommelier Jean-Baptiste Klein, axée nature et biodynamie, complète le tout à la perfection.