Bàcaro

Sous-titre

Maxime Tranier & Gaspard Fayolle

À la cour gastronomique toulousaine, Bàcaro est appelé à la barre, cas jugé pour excès de bon goût. L’enseigne signifie « cave à vin », en italien. Les quilles ont l’empreinte de la terre et les conseils sont éclairés. La carte est courte - mais mieux vaut cela qu’un interminable menu, non ?, et cela offre l’occasion de méditer sur les très chouettes œuvres de l’artiste local David Hortala, exposées dans une salle où le bar occupe la place centrale. 
La burratina – expédiée par un intermédiaire toulousain qui a ses entrées en Italie – a le suave goût de celle que l’on trouve sur les marchés transalpins, sublimée par une soubressade. Belle surprise que le risetti, qui accompagne un effiloché de canard yaourt et salade d’herbes. Les accords sont justes comme le dessert, fin et gourmand (mûres, noix de coco, chocolat blanc). Jugement sans appel : acquittement, et on reviendra !